lundi 25 mai 2009

Depart pour l'aventure


Aujourd'hui, tout change. Le look du blog, mais surtout notre mode de transport. Nous avons rendu le van, sans une egratignure, au loueur. Nous avons pique la tente dans un camping a 7 km de l'aeroport. Et cette apres-midi, nous pedalons jusqu'au tarmac, rentrons les velos dans les sacs et prenons l avions pour Noumea, via Sydney. La vraie aventure commence, jusqu'ici ce n etaient que les preliminaires (fabuleux). Comment allons nous pedaler? Et ou allons nous dormir? Et trouverons nous a manger facilement? Reussirons nous a effectuer ce tour du Caillou que nous avons pris pour objectif? Comment serons nous accueillis par les habitants? Reponses a toutes ces questions dans le prochain message. Attention: d'apres ce que l'on a entendu, il y a tres peu de cybercafes en Nouvelle-Caledonie donc pas d'inquietude si vous n'avez pas de nouvelles avant un mois... Petite note pour rassurer la maitresse et les parents: nous avons travaille tous les jours, meme pendant le WE et les vacances, et du coup les enfants ne sont pas loin d'avoir termine le programme. Heureusement, en Nouvelle Caledonie, nous allons pouvoir acheter des livres en Francais pour le travail et le plaisir. A la prochaine !!!

Australia sous les etoiles


Dimanche, nous etions confortablement installe dans le cinema en plein air de Darwin pour regarder "Australia" sous les etoiles. Extraordinaire ! Pas le film en lui meme, mais les circonstances. La premiere partie de l histoire se passe dans le Kimberley et les territoires du Nord-ouest, exactement ceux que nous avons traverses. Les paysages sont fabuleux. La seconde partie se passe a Darwin meme, pendant la deuxieme guerre mondiale. On y voit le cinema en plein air de l epoque ! En plus, on pouvait observer les reactions des Australiens autour. Resultat: quand les francais versent une larme sur un kangourou tue par balle, les Australiens, eux, rigolent! Experience memorable...

jeudi 21 mai 2009

Les cascades de Florence











Le Parc National du Litchfield, a une centaine de km de darwin est repute pour ses cascades. Et nous en avons bien profite. Eau claire, rafraichissante, sans bestiole mortelle. A part quelaues araignees taille XXL. Mais de gentils wallabis de roches.

Les plages les plus inhospitalieres de la planete




A Darwin, il fait chaud, et pourtant vous ne verrez meme pas un doigt de nos pieds crasseux dans l eau turquoise. Car ici habitent les animaux les plus dangereux. Les requins? Non, pas plus qu ailleurs. Les crocos? Pas seulement? Mais les cubomeduses, alias les boxjellyfish qui vous tuent en 20 minutes dans des souffrances extremes.

La nuit du croc




Au camping ou nous passons quelques jours, quelqu'un a apporte un croc de mer. Un "salty" appele Snappy. Tout el monde etait invite a le prendre dans ses bras. Matteo et Lola l'ont porte. Pas peu fiers!!!

mercredi 20 mai 2009

Darwin




Petite ville australienne alanguie sous le Soleil. Darwin compte une rue pietonne et quelques rues marchande. Quelques terrasses de cafe qui font sont charme. Et le jeudi et le dimanche, un marche tres sympatique ou l on peut manger a tous les etals, essentiellement asiatiques. Pas grand chose a y faire sinon. Mais cela tombe bien, notre grande occupation du moment etant de trouver par internet une location pour notre prochaine aventure: la Martinique.

dimanche 17 mai 2009

Face-a-face avec l'ennemi public numero 1


Non, ce n'est pas le crocodile, mais bien le moustique. Nous avions trouve un petit camping dans le bush, avec de quoi prendre une douche en pleine nature. Mais apres la lecon du soir, le cauchemar a commence. Des milliers de moustiques passaient a l'attaque. Notre repulsif les maintenait la majorite d'entre eux a 1 cm de la peau, mais pour les nerfs, c etait insupportable. Nous avons fini par manger dans le van, ou la chaleur etait suffoquante. Et le lendemain, nous sommes partis aussi vite que possible !

Les histoires peintes du Kakadu




Le Kakdu est aussi celebre pour ses peintures rupestres, qui ont enchante tout le monde. Nous avons notamment randonne sur 12 km, avec des vues grandioses sur la terre d'Arnhem, terre aborigene inaccessible sans autorisation. Tout le monde etait fier d'avoir boucle la rando, difficile et parfois a la limite de l'escalade, en 4h30 alors qu'elle etait indiquee en 6 a 8h.

Les crocs du Kakadu
















Vendredi 15 mai, nous faisons notre entree dans le Kakadu. Ce celebre parc national couvre l'equivalent de 4 departement francais. Notre premiere visite sera a Yellow Water. Un marais plein de vie, d'oiseaux. Et nous y apercevons notre premier croc! Du coup, Matteo se voit offrir un chapeau a dents de crocodiles. qui lui vaudra de nombreuses remarques admiratives par la suite.

Les cascades de Nitmiluk











En remontant vers le nord et le climat tropical, nous retrouvons l'eau. Les rivieres sont infestees de crocodiles, mais pas les piscines sous les cascades. Enfin, pas de gros salties (crocs d'eau de mers, gros de 4 a 5 metres, agressifs), justes eventuellement des petits freshies (crocs d'eau douce, plus petits et pas agressifs). Les piscines baignables sont indiquees, et nous en profitons. Certaines sont accessibles directement, d autres apres une marche de 4 a 8 km mais l'effort vaut le coup! Nous terminons le journee par une nuit a la belle etoile, pleine d etoiles filantes.

Triathlon de Kununurra: les enfants affichent premiers !!





































Samedi 9 mai, c est le triathlon de Kununurra.

Kununurra est une petite bourgade de quelques milliers d ames. C est aussi la troisieme ville de cette region perdue qu`est le Kimberley. Nous y passons quelques jours, et, O surprise, l`evenement local du moment est le triathlon de Kununurra. Pas vraiment prepare, pas vraiment equipe, mais qu`importe. Une si belle occasion de faire une course en famille ne se laisse pas passer. En famille, ou presque: Anne a decider de rester garder les affaires - ah bon il y a des voleurs dans le bush ? - de nous encourager. Et surtout elle pense que pedaler et courrir sous une trentaine de degrees au soleil n apporte rien a la beaute du paysage. La natation se fait dans le bassin de piscine de Kununurra, ouf ! En effet le petit lac local est infeste de crocodiles. Lola fait sa troisieme courses et est tres motivee. Matteo est inquiet, il hesite. Hier il a nage 25m pour la premiere fois. La distance de la course kids: 25m en natation, 1 km a velo et 600 m de course a pieds. Les enfants prennent le depart de la course kids ensemble parmi une vingtaine d`autres. Matteo, apres un depart tardif - il n avait pas remarque le depart et s`est mis a l eau quand les autres enfants avaient deja parcouru la moitie du bassin - fait une superbe natation et gere parfaitement son emotion. Il double ensuite plusieurs enfants sur la partie velo et course a pied. Il fini epuise et tres fier d avoir boucle son premier Triathlon. Lola fini premiere fille parmi une dizaine d autres gamines et 3 eme des enfants. Elle est ravie. L'honneur de la famille est sauf. Pour Papa c'est plus difficile, pas vraiment entraine - peu de natation ces dermiers temps au milieu des requins et croco. Pour les amateurs vous remarquerez la difference de style. Ici pas de dossart epingle. Un coup de marqueur. Pour comper les trentes longueurs de piscine, pas d arbitre : base sur l honnetete et le fair play. Exit aussi la tri fonction et le velo carbone avec guidon aero. Ici c est short de plage et velo mountain bike pneu renforce anti creuvaison et sous gonfle. Avec le porte baggage celui ci pese 17kg ! les connaisseurs aprecieront. Evidemment mes chances sont tres limitees face aux velos de route. Tant pis il me reste une chance ultime de victoire ! Si tous sont victimes de crevaisons, moi je ne risque rien. Helas ce ne fut pas le cas. Neanmoins le plaisir et la petite decharge d adrenaline sont au rendez vous. Et je finit carbonise, ...et pas dernier, mais en tout cas ravi.

Les diamants du Lake Argyle


On y extrait les plus beaux diamants roses du monde. Mais nous n'en verrons qu'un: le lac lui-meme, scintillant sous le soleil. La marche fut laborieuse, car mal indiquee. Du coup. nous nous sommes un peu paumes. C est que la randonnee n'est pas une activite prisee par les Australiens. D'ailleurs, sur les chemins, nous rencontrons 80% de Francais. Apparemment, les Australiens preferent payer des "tours": en bateau, en 4*4, en avion ou en helico. Ces derniers sont les fameux "Scenic flights" proposes partout. Dans les Bungles Bungles, les deux tiers des 40000 visiteurs annuels, prennent ces scenic flights. Surement magnifique...

jeudi 7 mai 2009

Nous avons sorti les velos!!!





Aujourd'hui est un grand jour. Marre de trimballer ces grands sacs lourds sans pedaler. Nous avons donc ouvert les sacs, sortis les betes a roues, gonfle les pneu, et pedale. Tout pres du camping il y a le parc National de Mirima, qui ressemble aux fameux Bungle Bungle non loin d'ici (magnifiques mais visites uniquement en 4*4 ou en avion, donc hors de notre budget). Nous avons donc enfourche les betes et pedale jusque la, puis marche un peu dans le parc (les randonne balisee en australies font en general entre 400 et 800 m, rarement plusieurs kilometres). Paysage splendide.

Nos rencontres



Vu que personne ne nous laisse de commentaires (on va finir par croire que personne ne nous lit, faites nous un coucou, qu'on se sente moins seuls!!!), je continue a me faire moi meme les questions. Et des gens, vous en rencontrez? Ben oui, bien sur. Des Australiens, tres amicaux, qui viennent facilement taper la discute 5 minutes au bord du barbeuc. Mais les enfants ne peuvent pas profiter et ca ne dure jamais tres longtemps. Des aborigenes jamais. Au debut de notre periple, nous ne les voyions pas. (sauf un alcoolique a Fremantle). Cette comunaute, les premiers habitants de l'Australie, etait totalement invisible. Nous sentions une presence, en dehors des routes goudronnee, dans le bush qui nous etait inaccessible. En montant vers le Cape Leveque, alors que nous avions un 4*4, des panneaux nous informaient meme que nous ne pouvions pas prendre des pistes adjacentes car elles etaient du domaine des aborigenes et pas ouvertes au tourisme. Nous avions l'impression de deranger, de ne pas etre bienvenus. Depuis Broome, nous voyons enfin des aborigenes dans les villes. Mais difficile d'avoir un contact. Nous ressentons comme une barriere invisible. La plupart sont assis a l'ombre d'un arbre, apparemment oisifs. Ils ne disent pas bonjour, comme s'ils nous ignoraient. Ils repondent du bout des levres quand nous osons dire Hello. Nous ne sommes pas chez nous et nous ressentons un grand mal a l'aise.
Donc, pour revenir a nos rencontres, les plus faciles, les plus courantes et les plus chaleureuses sont avec... des francais, qui pululent par ici. La plupart sont en Working Hollyday visa, un visa que l'on obtient si on a moins de 30 ans ert qui permet de voyager et de faire de petits boulots, essentiellement agricoles. On s est fait plusieurs aperos tres sympas, et les enfants adorent. Nous n'avons encore pas rencontre de familles et nous detonnons un peu.

Pour se laver



Autre question que vous vous posez peut etre: et pour se laver? Un soir sur trois, nous allons au camping pour faire une lessive, bien se laver, passer une journee pres d'un cybercafe pour donner de nos nouvelles. On s'en donne du mal pour que vous dormiez tranquilles !!! Donc on se lave au moins une fois tous les trois jours. Sachant qu'il fait chaud, que l'on sue, et que l'on vit dans la poussiere du bush, qu'elle soit soulevee par le van ou par nos gambettes. quand la vue des pieds des enfants nous souleve le coeur au petit dejeuner, il faut faire quelque chose... On a le choix: la douche sous les etoiles avec un demi litres d'eau, un gant et une bassine. Suffit d'etre vraiment seuls, et ca peut etre grandiose. Deuxieme solution, moins glamour: les lingettes. Troisieme solution: une riviere eloignee, comme ici la "piscine" de Palm grove, atteinte apres 40 km de piste poussiereuse mais magnifique, pres de Halls Creek.

Au menu ce soir...



Certains d'entre vous se demandent peut-etre ce que l'on peut bien manger quand on est en itinerance, sans refrigerateur, avec comme seule source alimentaire les roadhouses (stations service) tous les 200 a 300 km, ou parfois la superette de la communaute aborigene traversee. Ce n'est pas toujours Byzance (comme le sandwich au thon en boite ou l"indispensable soupe de nouilles), mais quand il s'agit de bouffer, notre creativite s'enflamme. Il y a quelques soirs par exemple, sous un baobab du Kimberley, un peu a l'ecart de la route, nous sommes alles ramasser du bois pour faire un grand feu. Nous y avaons glisse des patates douces et des pommes de terres dans du papier aluminium. Nous avons fait griller deux gros steacks (pas chers dans le coin). Au dernier moment, toujours emballe de papier alu, un camenbert australien est venu les rejoindre pour faire office de sauce. Le tout fut arrose de Margaret River, un petit vin de Western australia. Il restait quelques bananes a glisser aussi dans les braises, puis une casserole d'eau pour le cafe ou le the. Vous voila rassures?

vendredi 1 mai 2009

Le coup de la panne


Un mois sans galere, ce n etait pas possible... Arrives a Cape Leveque, nous decouvrons qu un pneu est a plat. Heureusement, nous sommes au camping et il y a du monde pour nous conseiller. Yann attaque par le cric fourni dans le 4*4. Petit et rouille, le cric aura raison de ses muscles en acier au bout d'une demi-heure d'efforts. Heureusement, un autre cric plus efficace nous sera prete, et la roue changee. Pour oublier nos frayeurs, nous nous payons un petit restau avec vue sur l'ocean.

Stupefiant Cape Leveque


Une langue de falaises rouges qui s avance dans la mer bleue. Le Cape Leveque est tout simplement stupefiant de beaute. Nous en faisons le tour, avec un peu de mal. Puis nous y admirerons le coucher de soleil.

Sur les pistes du bush




Apres un centaine de km de pistes, nous voila sur le Cape Leveque. Bizarrement, les pistes interieures sont bitumees. Cela permet aux aborigenes de circuler plus facilement, notamment pour amener les enfants a l'ecole. Mais pour penetrer dans le Cape, le touriste a besoin de louer un 4*4, et de se taper les pistes en tole ondulee, le sable qui fait glisser les roues, et la poussiere. Malgre tout, il est fort probable que cette route sera bientot ouverte a toutes les voitures. Matteo, tres fier, a fait un peu de conduite (juste tenu le volant).
Nous avons finalement rencontre tres peu d'aborigenes. Nous ne sommes que quelques touristes parmi d'autres. Justes bons a payer le droit d'entree dans certains sites, comme a One arm Point.

Temperature de l'eau... 31 degres!!!




Record battu, je crois qu'on n'avait jamais connu cela. L'eau est tellement chaude qu'on n'a meme pas de petit frisson en rentrant dedans. Comme il y a des risques de crocos, de meduses et de requins, il n'y a qu'une toute petite portion de la plage (200 m environ) ou nous nous baignons. Elle est surveillee par deux garde-cotes en permanence. Mais il n'y a pas eu le moindre accident depuis longtemps. La derniere piqure de meduses remonte a juin 2008.
A broome, les couchers de soleils atteignent des sommets. Nous allons louer un 4*4 pour faire un petit tour plus au nord, vers le Cape Leveque, accessible uniquement par des pistes. Nous voulons voir ce que cela fait de quitter les routes bien balisees.