mercredi 26 août 2009

Pléiades du Nord




Grande balade dans le nord d'Ouvéa. Accompagnés de notre guide (parce qu'il y a ici de nombreux endroits tabous et que quelqu'un qui n'y connaît rien va forcément réveiller les esprits des morts et s'attirer leurs foudres), nous avons atteint l'extrême nord d'Ouvéa. Nous avons traversé la nursery aux requins, où folâtraient de petits bébés requins de presque un mètre et nous avons rejoint la passe aux requins. Cette passe, qui sépare l'île de la première Pléiade du Nord, est spectaculaire. Dans les eaux passent régulièrement des grands citrons de 7 mètres. Pas ce jour-là.

De la friture au bout de la ligne





Sur le pont, de Mouli, on n'y danse pas mais on y pêche! Les enfants ont passé des journées entières à taquiner le poisson. Hélas, ils ont surtout ramené des balistes de Picasso, des poissons magnifiques qui nous accompagnaient tout au loin de nos plongées. Il a fallu que les parents se forcent pour les manger. Les enfants, eux, les ont croqués à pleines dents.

Sur l'eau











Sur l'eau aussi, Ouvéa vaut le coup. Deux après-midi d'optimist (pour les enfants) et de cata (pour les grands) nous ont permis de nous amuser avec les drisses, dérives, bouts, et les directions du vent dans le lagon. A suivre .. !

Plongeurs, et diplômés
















Le sud d'Ouvéa, c'est le paradis des plongeurs. Alors on s'y est mis. Quatre matinées de plongées, à raison de deux par jours, et quatre après-midi de théorie ont fait de nous des diplômés Padi Openwater. Qui ont le droit de plonger en bouteilles à 18 m. Au passage, on s'en est mis plein les mirettes. Les tombants et les jardins de corail y sont sublimes: gorgones, roses, coraux, etc... Les petits poissons n'ont pas daigné remarquer notre présence (et c'est la grande différence entre le snorkelling et la plongée bouteilles: dans le second cas, nous faisons tout simplement partie du paysage). Les bancs de poissons dorés, de poissons perroquets, et les tortues n'ont pas bougé à notre approche. Mais surtout, nous avons eu droit à quelques visites de gros pélagiques: une loche de deux mètres, des requins pointe-blanche, une requine nourrice enceinte sous un rocher. La dernière plongée fut peut être la plus belle: sous l'eau, le chant des baleines nous berçaient, et pas que nous! Un requin-léopard s'est laissé approcher à un mètre. Il nous regardait du coin de l'oeil mais ne s'est pas senti en danger.
Nous avons en plus passé le Padi avec Claire, une fille très sympa originaire des Antilles. On espère qu'on aura l'occasion de s'y revoir, et pourquoi pas sous l'eau...

La pointe sud











Plus on avance, et plus on ralentit. cette fois-ci, nous avons planté la tente 15 jours au sud d'Ouvea. En face, côté est : une baie bordée par les falaises de Lékine et fermée par l'ilôt Fayava. Derrière, côté ouest : le début de la plage de 25 km de long qui borde toute l'île. Au sud: le pont de Mouli, un pont qui relie Ouvea à la première pléiade et sous lequel passent des tortues, des raies aigle, des requins, des dawas, et d'énormes carangues. C'est aussi là que Lola a vu son premier requin. Un petit requin nourrice presque aussi grand qu'elle. Et au lieu de déguerpir, Lola a crié "requin" dans son tuba, et foncé à l'aplomb de la bête, deux ou trois mètres plus bas. Pas étonnant, pour ceux qui connaissent Lola. C'est le requin qui a eu peur...

Ouvea - les portes du paradis





















Désolé pour ceux qui en ont marre des photos de plages paradisiaques. Mais là, pas moyen d'éviter le cliché. Ouvéa, c'est une étroite bande de terre de 50 km. Une ligne de sable blanc dans les eaux turquoises et limpides du pacifique, surnommée "l'île la plus proche du Paradis". Elle a la forme d'un croissant de Lune, avec, à chaque extrémité du croissant, des îles de plus en plus petites qui soulignent la rondeur du lagon. On les appelle les Pléiades.

lundi 10 août 2009

D'autres cyclotouristes !!!


...mais d'une autre trempe. Nous pédalions en direction de Wé pour prendre le bateau vers Ouvéa quand, à notre grande surprise, d'autres vélos chargés se sont détachés à l'horizon. Joël, Florence, Jules (13 ans), Faustine (10 ans) et Maric (5 ans!) sont partis il y a 15 mois pour un tour du monde à vélo. Eux aussi on effectué, juste après nous, le tour de calédonie. Qu'ils ont trouvé particulièrement corsé!! Nous avons papoté, fait une dizaine de km ensemble et déjeuné, avant de se quitter à regret. Euxvenaient d'arriver et nous repartions. Dommage, les bicyclettons, on aurait aimé faire quelques étapes avec vous!!! http://5-bicyclettons.over-blog.com/

Une soirée de rêve

Quand on offre une bière à quelqu'un, on tombe souvent sur des personnages, et parfois sur de grands hommes. Serge est de ceux-là. Cardiologue à Toulouse, il a déjà fait le tour du monde à vélo. Puis la traversée de l'atlantique à la rame. Et prépare celle du Pacifique. La soirée fut longue et pleine de rêves. Allez voir son site: www.ramepacifique.com

La vanille de Lifou




La vanille est arrivée sur Lifou au 19e siècle. Elle a proliféré dans les sous-bois, sans que personne ne s'en préoccupe. Jusqu'à ce que la réputation de la vanille réunionaise arrive jusqu'ici et que les habitants de Lifou s'y intéressent. C'était en 1993. Depuis, le succès ne s'est pas démenti. Car la vanille de Lifou est une des plus riches en vanilline du monde !

Les voiles de Luengoni.
















Ce vendredi, c'était journée voile pour les enfants de la tribu. Ni une ni deux, les nôtres se sont mêlés aux petits kanaks pour barrer les optimistes, sur une des plus belles plages du monde.

Et aux milieux des baleines, raies et requins, rien que ça !

Baleines en vue !(2)







Elle était à moins de 100 m. Souffle, dos, nageoires et queue, elle nous a tout montré. Bientôt ici les photos prises par un autre groupe de veinards... ( celle la quand même est prise par yann, mais pas simple avec notre petit téléobjectif ).

Une journée avec Christian
















La journée avait commencé sous la pluie, et elle a finit dans les larmes, ou presque... Un peu marre du vélo (et oui...), nous avions décidé de faire du stop pour se rendre au sud de Lifou. Sur le chemin, nous rencontrons Christian. 62 ans, retraité, il se propose de nous accompagner. Et la rencontre sera magique. Des légendes du "rocher qui pleure" aux évocations des guerriers tribaux qui s'entraînaient à lancer des pierres au-dessus de la falaise, Christian nous a raconté son île avec patience et passion. Nous avons avec lui visité une grotte perdue, marché sur les falaises de Xodré et passé des heures à regarder les baleines (voir article suivant). Au moment de se quitter, nous étions tous très émus...

Une plage paradisiaque
















A Luengoni, le sable est blanc et fin comme de la farine, l'eau turquoise, et le soleil éblouissant. Dans l'eau nagent des tortues. Et parfois des requins... Il y a deux ans, une jeune fille y a été croquée. Certains disent que c'était après un mariage, et que des carcasses de boeufs et de porcs y avaient été jetées, attirant les requins. Versions formellement démentie par un habitant du coin: "chez nous, on ne fait pas ça". D'autres disent qu'un baleineau était échoué sur la plage. D'autres aussi que c'est juste la faute à "pas de chance". Et enfin, on nous a aussi certifié qu'une sorcière, habitant l'îlot en face, et très jalouse des jeunes et jolies filles, se serait transformée en requin. C'est la version que nous préférons.

jeudi 6 août 2009

La plage au tortues



Sur la route qui nous ramène au port (où nous embarquerons le 6 août pour Maré), se trouve la baie des tortue. La bien nommée! Des tortues grosse tête sortent la tête de l'eau. Nous prenons masque et tuba pour suivre une énorme bête qui se ballade sur la platier.

Sous l'oeil du sculpteur







Jacques, qui tient le gîte Seday, est également sculpteur. Il prête ses outils aux enfants qui sculptent leur premier totem. Un bon début...

Les beaux fonds de Roh






















Le nord de l'île acueille la tribu de Roh. Jacques et Suzanne y tiennent un gîte-table d'hôte et camping au bord d'un côte découpée et superbe. La barrière de corail est à quelques mètres seulement et nous avons pu nager jusqu'au tombant. Impressionnant. Après avoir survolé un labyrinthe de canyons de corail multicolore, gorgones, patates de corails geants et corails moux,nous arrivons sur un tombant d'une trentaine de mètre. Le grand bleu ! L'impression grisante de planer sur un gouffre sous marin mystérieux et fascinant. La profondeur et l'idée que vivent là des poissons beaucoup plus gros que ceux du récifs nous font battre le coeur. mais qu'est-ce que c'est beau. Nous voyons même des tortues!
De retour sur terre, les poissons nous attendent dans notre assiette. Les poissons perroquets sont succulents.